vendredi 6 mars 2009

Une fiction bien commode.

Le pseudo rapport va servir trois nouvelles fois. Une première fois il a été diffusé complaisamment par la presse en fin 1994, accompagné d’un projet de plainte pénale non encore déposée nous mettant en cause Edouard Delepine et moi même. Difficile de croire que juste après la campagne législative cette diffusion fut un simple hasard ! Or entre temps, ce rapport a été utilisé une seconde fois pour une tentative de chantage. Les faits sont attestés dans une procédure judiciaire de 1997 qui m’a donné raison, non sans avoir pudiquement jeté le voile sur cet aspect, qui n’était pas son objet et sur un éventuel lien avec « une inconnue bien connue qui se reconnaîtra ».

La troisième fois le pseudo rapport est déposé comme preuve dans la plainte avec constitution de partie civile, par la société Ets R. Cottrell, ERC en 1995. Celle ci n’est plus associée de Biometal depuis 1992, ce qui est établi en juin 2002 par la Cour d’Appel. Elle a fait cinq millions de plus value et se plaint d’avoir perdu la valeur de ses actions ramenées à zéro, alors qu’en tant qu’administrateur fictif elle a participé activement à la manœuvre qui a ramené la valeur de ces titres à zéro.

Les médiateurs sociaux ont été défaillants, et le bras de la justice est armé en 1995. C’est une première la mise en cause pénale de « békés » par d’autres « békés ».

« Tout gé cé gé, cassé boi en kiou makak pas gé ».

Tout cela m’a conduit à déposer début 1995 au Tribunal de Commerce une action tendant à faire annuler le coup d’accordéon, réduction à zéro du capital de Biometal et augmentation de capital réservé aux seuls initiés, ainsi que toute une série de décisions concernant des actes réalisés par Biometal depuis 1993 pour non respect des dispositions impératives de la loi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire